mercredi 16 juillet 2008

Viaje : Peninsula Valdés



Il y en a qui dise qu'il y a quelques jours encore on était à BAs.
Ceux là je ne les crois pas.

On est hors. Du temps, de l'espace, des repères. Des mots aussi, qui ne suffisent pas ou plus.
Ici on confond ciel et terre pour se donner l'impression que le monde est plus vaste encore.
On chuchote aux baleines. Elles nous narguaient depuis la plage, alors on est allé les saluer, nous voilà potes.On cherche le bout de l'horizon en courant à toute berzingue vers lui. On se demande quand tant de beau s'arrêtera, et la question reste en suspend. On s'endort sur une route de pampa, seule varie la faune qu'on croise. On se réveille un peu ou beaucoup plus après, et rien ne semble avoir changé. Ou tout. Je ne sais plus.
On continue de vivre au rythme du soleil, trois jours maintenant que nous assistons aux rituels levers et couchers du Brillant.
On respire mieux. Ca sent la mer, la vase, les algues, la baleine, les moutons, ... BAs trainait son odeur de viande grillée qui avait fini par me séduire, me ravir mais aussi m'endormir les narine. Je re-sens, je ressens.

Vous avez compris, on s'en met plein plein les yeux. Les oreilles aussi.
Le silence me stresse d'habitude, mais ici je l'aime, je le comprend, enfin .





A bientôt

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le mot du jour

Bahía : baie

(oui ça à l'air logique, mais on s'est quand même demandé ce que ça voulait dire pendant un moment)