lundi 31 mars 2008

Voyage ta semaine sainte, part 3 :Valparaíso




Fin d'après midi, lumière du soir et chaleur de retour puisque descendant de la montagne, même sans cheval.
Valparaíso, nous y voilà. On l'attendait, on la voulait, on savait ce qu'on venait y chercher. J'avais tout en tête du moins je croyais. Tellement baignée par les récits écarquillants de ceux qui l'ont pratiquée, j'avais l'impression de l'avoir déjà foulée. C'est que je marchais dans leurs pas, la Jess, la Margaux, la Mika, et même sûrement un arrière grand-père capitaine certainement passé par ici quand les trois mats se chargeaient et déchargeaient d'un grand port de bout du monde à l'autre pas moins loin.
Mais ça n'est pas pour autant en pélerinage qu'on est venu. Oui on voulait voir de nos yeux vus, mais plus encore. Mais bercées par les conseils des connaissants, et guidées par celle qui y encore la vit, on se l'ai joué sensationnelle !

Parceque oui, c'est pas un mythe, Valpo est fantastique comme ils nous disaient tous. La Stefi, et la Camille (rencontrée par hasard à l'auberge), l'ont raconté déjà, donc quitte à me répéter, OUI, les maisons de couleurs, les fresques et graffitis de partout, les escaliers bicornus menant à des cerros qui ne le sont pas moins, le port vivant, de pêche, de plaisance, de marchande de navale ...
Et le Pacifique, qu'on n'y met pas plus que les pieds qui déjà gèlent, et qui après une sieste dans le sable, s'est gonflé de soleil. On a tenté une expérience transcendatale, au moins autant qu'uriner en buvant (cf 101 experiences de philosophie quotidienne , Roger-Pol Droit) : manger une glace en se gelant les orteils dans ce grand bleu exotique. Ca devrait être conseillé dans les guides tellement c'est bon.

Et la Margaux, si belle dans vie de porteña, sa maison penchée et sa
chambre rouge.

Et sans vouloir balancer, elle mega-maîtrise le reggaeton désormais.

Et les conseils de Taty qui nous ont permis de finir notre séjour dans le plus fou des bars, dansant la salsa jusqu'à l'aube avec ses ex-compañeros. Je vous épargne les détails sur la lutte qu'a pu être le retour,
dans un minibus virevoltant les Andes après une nuit arrosée sans sommeil . Ce que c'était beau pourtant. Pas nous hein, l'autour...


Cette ville est tentante. Elle enroule, j'en suis certaine, pieuvre qu'elle est, ses escaliers, ses ruelles, ses cerros en tentacules colorées. Par jeu. Je jurerai que ça a bougé, il était là cet escalier ? Tout ça pour te donner envie d'y revenir, te mettre au défi de les connaître et maîtriser les itinéraires bis d'escalades et de redescentes, la rencontrer. La connaître. Lui dire Maison, comme on dirait Maman. Ou Cariño même, plutôt. Grande, belle, séduisante, elle nous a eu, on a croqué la pomme c'est foutu.

Le premier soir on pensait déjà aux moyens qu'on avait d'y revenir.




Un jour j'aurais une connexion décente et j'illustrerais ce poste comme les précédents d'encore plus de clichés colorifères. Pour l'instant vous avez le droit d'imaginer.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

photos choisies avec précision (ou au hasard?)...récits de soirées et balades improvísées a la jail...
Je ne crois pas étre la seule á l'ecrire mais ton blog est un poéme.
Tu décris Valpo comme je le vis, et comme je l'imagine en ce moment, perdue á Santiago et révant de mon port aux 1000 escaliers et maisons prétes á s'écrouler au premier temblor..
Revenez quand vous voulez, réservez l'avion dés maintenant.

Julie d'Ailleurs a dit…

Merci Margo. :)