mardi 25 mars 2008

Voyage ta Semaine Sainte, part 1 : CATA INTERNACIONAL

D'abord un Mardi comme le jour le plus long.

Esperando, esperando, esperando.
Partie au stage avec toutes mes affaires, une heure d'avance à la gare...les filles aussi !

17h30, on prend possession de notre bus, l'animal se nomme Cata Internacional. A ce moment là encore, on ne se doute de rien.

Enfin, on est parti, à nous le traversée du pays, des Andes, le Pacifique, l'aventure...qui commence par faire, trois heures durant, le tour de toutes les gares routières de banlieue. Que Buenos Aires est grande, mais ce qu'on veut en sortir . On veut bouffer du plus loin.

Quelques heures, un film merdique, un « repas » qui l'est tout autant, mais ça va tellement, déjà on y est, parties, la campagne, les étoiles tellement plus nombreuses qu'en villle. Loic Lantoine dans mes oreilles. La plaine partout : pour sûr, la Terre est plate !

On se laisse porter, on naviguera les champs, on est où par rapport à nullepart ?


Puis on s'arrête, sur une route isolée. Les minutes passent : le moteur ? Les pneus ? Une demi-heure passe, on y est toujours.. On avance un peu, tout doucement, fauve. On contourne un pneu qui flambe au bord de route . Des ombres se faufilent tout autour. Pirates ?!?

Un second feu de caoutchouc, la policia ici, et aussi au loin sur d'autres routes apparemment .

On arrive a un rond point, du genre classieux, statue équestre en son centre, en campagne c'est étonnant. C'est bloqué, sur notre chemin ya foule de véhicules touts terrains, et des tracteurs.

Le chauffeur se prend pour Michel Vaillant, tente une percée latérale, une pulsion surement. Ils courent, et rallument le preimer combustible de passage en guise de nouvel obstacle. Echec.

Demit tour.

Une pensée pour St Ex (sûrement pour se croire déjà plus près des Andes), cette volonté/nécessité d'avancer toujours, d'aller de l'avant, quelques soient les conditions. Mais le tobus est plus pataud. Des demi tours de rhino, des ronds dans l'eau en moins gracieux. On cherche la faille, la feinte, la passe. Sans solution.

Le bus ne se rendort pas si vite. On sent encore cette odeur de cramé. Mais l' absence de communication est totale, ni le déjà-peu-aimable équipage, ni les autres apssagers ne semblent disposés à nous expliquer. Juste des râles lassés. Alors on s'occupe, des plaisanteries les lèvres serrées, des envies de clopes. On entend des rumeurs, « ils » ne débloqueraient pas avant 13h le lendemain. Sachant qu'on est attendues le soir sur Santiago pour des pates retrouvailles avec des toulousains exportés, ça ne nous va pas tellement comme programme. Mais soit, l'assemblée générale au devant du bus avec orateur perché sur un tracteur n'a pas l'air d'avoir décidée un quelconque relâchement pour l'instant. On renfile les écouteurs et zou, on se reveillera quand ça bougera.

Cette fois, ça a duré 6h. Puis, 2h encore le lendemain matin. Heureusement d'autres barrages auront été plus cléments.

On n'apprendra qu'une fois à Valpo qu'il s'agit de blocages des campasinos argentins, qui pour la première fois organisent une lutte commune pour protester contre l'augmentation des taxes sur leur productions, décidée par le gouvernement de la Christina Kirchner. Cette révolte étonne, d'habitude les paysans subissent, sans broncher. Si le mouvement tient, les blocages qui si ils ralentissent les autos et collectivos arrêtent véritablement les camions, pourraient paralyser le pays cette semaine, empêchant les ravitaillements. Et des Argentins privés de viande, on ne peut pas même s'aventurer à imaginer les conséquences...

(voir ici)



Ajoutons à ces péripéties, des soucis de moteurs nous arrétant une heure encore avant la frontière, le passage nocturne de la douane et des Andes. On a vu Santiago à 3h du matin, enfin ...


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